la jolie chevre qui court dans les pres

Le film Standard Operating Procedure (SOP) est sans l’ombre d’un doute l’objet d’un travail assidu et vigilant. Errol Morris se base sur les photos-chocs de détenus de la prison d’Abou Grahib publiées en 2004 pour son documentaire qui voit le jour le 30 mai 2008. Si cette œuvre avait pour but d’émouvoir et de générer un sentiment de révolte auprès du public grâce aux  nombreuses photos et témoignages dont elle est pourvue, on peut dire que l’objectif a largement été atteint. Le documentaire a d’ailleurs obtenu le prix gagnant du jury à la Berlinale en 2008.

Pour comprendre Standard Operating Procedure, il faut remonter jusqu’en 2003. Il y a alors une douzaine de prisons américaines en Irak, qui recherchent Sadam Hussein et ses acolytes. Les ordres veulent que les soldats arrêtent n’importe quels irakiens, bien souvent innocents, ainsi que parfois même, leurs fils, pour obtenir des renseignements. La majorité des témoins du documentaire occupaient à cette époque le poste de soldats-geôliers. Ils avaient comme mission de <<préparer les détenus aux interrogatoires>>. La violence physique auprès des prisonniers était le plus souvent évitée, le sort qu’ils réservaient aux détenus était bien pire : des méthodes d’humiliation, de tortures mentales, de privations de sommeil et d’exercices exténuants. Parmi les plus cruels, le soldat Graner était au premier rang. C’était lui qui prenait le plus de plaisir à prendre des photos des détenus dans toutes sortes de positions dégradantes ou souffrantes. Les photos prises en 2004 ont été reprises pour le documentaire après avoir été réorganisées chronologiquement  par l’enquêteur Brent Pack. Pour ce faire, ce dernier a prit soin d’assembler les photos selon les dates et les heures auxquelles ils ont été prises. 

Ce qu’il y a de plus remarquable dans ce documentaire sont probablement les sources abondantes ainsi que les descriptions étoffées des lieux et des conditions de vie qu’on y retrouve. Les photos recueillies et classées nous démontrent le bon travail effectué pour la réalisation du film. De plus, grâce aux descriptions on visualise parfaitement l’endroit, l’odeur de sang séché, de corps en putréfaction et d’urine. J’ai aussi apprécié le côté humanitaire de l’œuvre qui se fait sentir avec les témoignages des soldats américains. Alors qu’ils disent qu’ils ne réalisaient pas totalement leurs actes et qu’ils ne croyaient pas vraiment faire du mal, on peut arriver à comprendre pourquoi ils ont agi ainsi. << Cela ne nous paraissait pas étrange puisqu’on croyait rendre justice.>> confie un des interviwé. 

Bonne nouvelle, la ville de Montréal enregistrera surement cette année son plus bas taux d’homicide depuis la mise en place de son système policier en 1972. Depuis les 36 dernières années, on a dénombré une moyenne de 65 homicides dans la métropole. L’année 2005 avait battu des records avec seulement 35 victimes. Cette semaine, le service de police de la ville de Montréal (SPVM) a annoncé les 22e, 23e et 24e homicides pour l’année 2008 qui, comme nous le savons, approche de sa fin. Selon le commandant de la Section des crimes majeurs de la police de Montréal, M. Clément Rose, souvent quand une année enregistre peu d’homicides ce qu’elle a été en revanche victime de plusieurs tentatives de meurtres. Cependant, cette année ce n’est pas le cas. On chiffre les tentatives de meurtres à 59 cas, ce qui signifie deux fois moins que la moyenne des 10 dernière années. M. Rose explique ce phénomène par le fait que les guerres de motards et de gangs de rues sont moins nombreuses. Seulement 7 des 24 homicides sont liés aux gangs, un grand écart par rapport aux 11 sur 41 de l’an passé.

Le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde frôle le milliard. La FAO, l’agence de l’ONU en alimentation et agriculture, croit que cette situation pourrait s’aggraver à cause de la crise économique et financière qui nous frappe.

Selon le rapport annuel de cette organisation, on estime le nombre d’affamés à 963 millions de personnes cette année. Selon l’étude de l’AFO 65 % de ces personnes se situent en Inde, en Chine, dans la république démocratique du Congo, au Bangladesh, en Indonésie au Pakistan et en Éthiopie. En 2008 seulement, 40 millions de personnes se sont ajoutées aux rangs des sous-alimentés de la planète déjà nombreux.

Cette augmentation s’explique par la hausse des prix des denrées alimentaires. Le directeur général de la FAO Jacques Diouf réclame «davantage de volonté politique et plus de moyens» pour améliorer les conditions de ceux qui crèvent de faim dans le monde. M. Diouf n’est pas très optimiste quand à la résolution prise lors du Sommet mondial de l’alimentation de 1996 de réduire de moitié le nombre de personnes sous-alimentées d’ici l’année 2015. Il ne considère plus cet engagement réalisable. Le sous-directeur général de la FAO, M. Hafez Ghanem estime qu’il faudrait investir au moins 30 milliards de dollars par année pour l’agriculture et la protection sociale des pauvres afin que cet objectif s’accomplisse.

Samedi matin, un soldat a été tué en à Darulaman en Afghanistan tandis qu'un autre a été retrouvé grièvement blessé. La cause de tout ca: l'explosion d'au moins une mine placée près de Kaboul. Christophe Prazuk, porte parole de l'état-major français des armées, à affirmé que ce matin là, cinq militaires effectuaient une reconnaissance à pied pour préparer un exercice entre le champ de tir et leur base. Le premier soldat est mort sur le coup, le second, blessé à la jambe a été transporté en vitesse à l'hôpital militaire français de Kaboul. Les deux hommes appartenaient au 3^ème régiment du génie de Charleville-Mézières (Ardennes). Heureusement, les autres militaires en reconnaissance n’ont aucunement été touchés.

Christophe Prazuk nous apprend que l’homme décédé était le 25^ème militaire français à mourir en Afghanistan depuis que les forces françaises interviennent dans le conflit du pays.

À la suite du drame, une équipe de Kaboul spécialisée dans l’analyse des pièges s’est rendue sur place. Les mines étaient situées stratégiquement dans les endroits où normalement beaucoup de gens s’entraînent, où il y a beaucoup de mouvements. L’équipe approchera la zone avec beaucoup de précaution pour en connaître d’avantage.

La crise économique se ressent maintenant partout à Montréal. Les gens fréquentent de plus en plus les banques alimentaires, où la demande ne cesse d’augmenter. Plusieurs organismes, dont Moisson Montréal, entre autre, récupèrent les surplus alimentaires de fournisseurs, de grossistes, de manufacturiers et de producteurs agricoles afin d’aider les gens dans le besoin à s’approvisionner en nourriture. En octobre, Moisson Montréal a enregistré une hausse de 50 % des demandes d’aide. Pour la directrice générale de l’organisme, Johanne Théroux, ceci est tout de même un bon signe puisque cela prouve que les gens osent à présent demander de l’aide. Environ la moitié de la clientèle des banques alimentaires est constituée de parents qui viennent compléter l’épicerie familiale.

En plus des demandes, qui sont à la hausse, on remarque une baisse flagrante de dons pour les banques alimentaires. Ce phénomène s’explique du fait que les épiceries, prudentes, surveillent mieux leur stock, s’organisent pour produire moins de surplus et de lots non-conformes ou mal étiquetés.

Moisson Montreal doit à présent s’adapter à la crise. L’organisme doit lui aussi s’assurer de ne pas perdre d’aliments parce que les dons sont imprévisibles. Ainsi, si un gros chargement de légumes arrive à la fin de l’été et que les petites banques alimentaires qui s'approvisionnent à Moisson Montréal ne prennent pas tout, l’organisme en ferra de la soupe au lieu de les laisser pourrir. Avec les récoltes des petits fruits, ils pourront faire de la confiture ou les congeler.

Des espoirs nouveaux naissent chez la directrice générale de l'Association des pharmaciens en établissements de santé du Québec (APES), Linda Vaillant qui rencontrera demain le ministre de la santé Yves Bolduc. Elle espère que leur entretient pourra remédier à la pénurie de main d’œuvre dans le domaine de la santé et plus particulièrement en pharmacie. Actuellement au Québec dans les établissements publics de santé, 200 postes sont encore à combler.

Dans les plans de madame Vaillant on retrouve deux propositions : soit en premier lieu, une hausse des salaires d'environ 20 000 $ chez les pharmaciens du public pour que leur salaire soit égal à celui des pharmaciens du milieu privé. En second lieu la reconnaissance d'une spécialisation en pharmacie ce qui leur garantirait automatiquement de meilleurs salaires. Le ministère de la santé a par contre déjà annoncé qu’il ne pouvait autoriser la deuxième proposition. Le problème de l’augmentation des salaires a aussi déjà été abordé par le ministère, mais a été reporté aux prochaines négociations dans les secteurs publics et parapublics qui se tiendront en 2010.

Les études démontrent que pour quatre années d’études universitaires le privé offre au pharmacien une moyenne de 84 000 $ par an alors qu’un jeune qui étudie deux ans de plus pour obtenir sa maîtrise, une exigence pour travailler dans le public, ne gagne que 63 000$ par année. Cela révolte la directrice générale de l’APES qui croit qu’il « n’est pas normal que des gens étudient pendant six ans pour gagner 30 pour cent de moins que ceux qui étudient pendant quatre ans ». Madame Vaillant espère vraiment corriger la situation et est persuadée que l’augmentation des salaires pour ceux qui obtiennent leur maîtrise est nécessaire afin de stimuler l’intérêt des jeunes étudiants et de garantir une main d’œuvre future.

En 2002-2003, des efforts de la part des universités ont été faits afin d’accepter plus d’étudiants en pharmacie. Ils n’ont malheureusement pas reçu les résultats escomptés ; il n’y a eut que 45 personnes qui ont passé la maîtrise et les domaines de la santé dans le privé se les arrachaient, les attirant par leurs excellentes conditions. De plus, beaucoup de pharmaciens ayant obtenu leur maîtrise se tournent à présent vers le privé, où les offres sont meilleures.

On ne peut qu’espérer avec madame Vaillant que la rencontre de demain se passera pour le mieux et apportera un changement dans la situation.

Le film documentaire Le monde selon Monsanto est une coproduction d’Arte France, Image et Compagnie, Productions Thalie, Office national du film du Canada, WDR. Réalisé par Marie-Monique Robin, ce documentaire traite de la multinationale américaine Monsanto et par conséquent des OGM produits par cette firme. Ce film plutôt révélateur à été diffusé pour la première fois sur Arte le 11 mars 2008 puis une seconde fois au cours de la même semaine sur la même chaîne.

Le documentaire a pour but de dénoncer la firme Monsanto, leader mondial des OGM mais aussi, plus grand pollueur de l’ère industrielle. Les rapports mensongers de la compagnie, la collusion avec l’administration nord-américaine, les pressions sur les employés de la firme et les tentatives de corruption exercées sur ceux-ci, voila ce que dévoile Madame Robin dans son film.

Monsanto est une entreprise américaine spécialisée dans les biotechnologies végétales. À la base une compagnie de produits chimiques, on l’associe aux PCB et à l’agent orange. Un de ses produits, le Roundup, un herbicide total destiné à la purification des champs a fait l’objet de plusieurs enquêtes. La firme a annoncé publiquement la sortie de son nouveau produit dit vert et biodégradable. On découvrait plus tard, pourtant, les effets nocifs du produit sur l’environnement. Au niveau des OGM la conduite de Monsanto est aussi à blâmer. De 1900 à 2004, ont comptait 186 poursuites de la firme envers ses consommateurs pour violation de brevet. On les accusait d’utiliser leurs récoltes en tant que semences pour l’année suivante plutôt que d’en racheter à la compagnie. Monsanto effectue 500 contrôles chez des fermiers, consommateurs de ses semences, chaque année.

On comprend qu’une compagnie veuille surveiller ses intérêts mais je crois qu’on peut signaler un cas d’abus.

Selon moi, le film Un monde selon Monsanto a été bien réalisé et est représentatif de la réalité. L’auteure à beaucoup de preuves et le résultat de ses études sur le sujet transparait dans son œuvre. Cependant j’ai trouvé que certains moments dans le film s’éternisaient. Les séquences où l’on voit madame Robin pianoter sur son clavier pour rechercher des renseignements, par exemple, auraient pu être moins nombreuses et plus brèves. De plus, étant une étudiante en cinquième secondaire, j’ai trouvé que je n’étais probablement pas la clientèle visée par ce film. Il est bien que nous soyons sensibilisés à la protection de l’environnement mais le documentaire présentait beaucoup d’éléments brièvement expliqués, comme si on avait déjà été informés à ce sujet, ce qui n’était pas le cas.

Le résultat des élections américaine, dévoilant M. Obama comme président des États-Unis a été une déception pour certains et un énorme soulagement pour d’autres. Pour ma part, je crois que l’élection d’Obama ne peut que nous mener vers le progrès et le changement. Je suis heureuse que la majorité des Américains aient voté en faveur d’un homme de couleur, puisque cela  montre une évolution quant aux nombreux préjugés dont le pays a fait preuve par le passé.

Obama est un homme juste et il n’a pas fait sa campagne présidentielle avec l’intention de démolir ses adversaires. Il s’est récemment lié avec le représentant du parti républicain, John McCain. D’un commun accord, ils ont pour but de  «lancer une nouvelle ère de réformes, pendant laquelle nous allons nous battre contre le gaspillage d'argent public, les luttes partisanes de Washington» et «restaurer la confiance dans le gouvernement», affirment-ils. La fonction qu’occupera McCain dans l’administration est encore difficile à déterminer. Ils ont tout de même indiqué qu’ils avaient l’intention de  «travailler ensemble dans les jours et les mois à venir» sur «la crise financière», «la création d'une nouvelle économie de l'énergie» et «la protection de notre sécurité nationale».

Ce n’est pas qu’avec McCain qu’Obama consolide des liens. Il aurait personnellement rencontré Mme Hillary Clinton, son ex-adversaire à l’investiture démocrate, et selon les rumeurs, qu’il ne dément pas, lui aurait offert le poste futur de secrétaire d’État.

Déjà qu’une relation sérieuse via internet ne m’aspire pas confiance, imaginez vous un réel divorce suite à une relation de ce genre. Moi, ça me dépasse!

En 2003, Amy, jeune femme de 28 ans et David Pollard qui en a 40, se sont rencontré sur le site de Second-Life. Six moi plus tars, Amy emménageait chez David dans sa résidence à Cornouailles, dans le sud-est de l’Angleterre.

Sur le site de Second-Life, les avatars d’Amy et David étaient eux aussi en couple. Un soir sur le site, Amy a surprise son mari en train de la tromper virtuellement avec une prostituée. David trouvait la réaction d’Amy un peu exagérée, il ne voyait pas le problème et ne comprenait pas sa frustration. Le couple a battu de l’aile quelque temps puis Amy a finalement pardonné l’acte de son amoureux.

En 2005, non seulement sur Second-Life mais dans la vraie vie aussi, le mariage d’Amy et David avait lieu. Mais la jeune femme qui avait encore des doutes quant à la fidélité de son mari décidait d’engager une détective virtuelle pour suivre ses faits et gestes. C’est de cette façon qu’elle a surprise pour une seconde fois son mari en train de pelloter une autre. « Cela avait l'air vraiment tendre » confie telle, blessée au journal local Western Morning News. Le jour qui suivait, Amy entamait une vraie procédure de divorce et leur couple divorçait également sur Second-Life.

Amy a été déprimée pour quelques temps puis a rencontré fait une nouvelle rencontre virtuelle sur le jeu World Of Warcraft. David quant à lui se fiançait à une américaine rencontrée via internet et qu’il n’avait jamais vu de sa vie.

Comment Amy pouvait-elle juger que les gestes de son mari étaient tendres avec sa partenaire? Ce sont tout de même des cyber-personnages qui font des cyber-actions! Rien de réel n’a lieu dans ce site. Les paroles tout comme les apparences des avatars sont souvent fictives ou retouchées, c’est insensé de penser trouver l’amour de sa vie sur de tels sites. Amy a été réellement déprimée à cause d’une histoire fondée sur une base virtuelle. Réveillez vous cyber-addicts, la technologie est en train de vous engloutir!!

Une étude américaine démontre qu’écouter la musique que l’on aime est bon pour notre santé. Non seulement, cela affecte notre santé morale mais on remarque aussi grâce à l’étude que cela touche le cœur. En effet, Des chercheurs de la faculté de médecine de l'Université du Maryland ont démontré qu’une dilatation des vaisseaux sanguins se produit lorsque l’on entend un son que l’on apprécie. «Nous avions déjà démontré que des émotions positives, comme le rire, étaient bonnes pour la santé vasculaire. Donc la question logique était de savoir si d'autres émotions, suscitées par la musique par exemple, avaient le même effet», a indiqué Michael Miller, directeur de la prévention en cardiologie au centre médical de l'Université.

Pour cette étude, il a demandé à une dizaine d’étudiants de choisir la musique qu’ils préféraient et leur a fait entendre 4 types de sons pour observer le comportement des vaisseaux. Selon les différentes personnes, il leur a fait entendre des morceaux de leur gout, stressants, relaxants ou suscitant le rire. Les résultats de l’étude démontrent une augmentation du diamètre des vaisseaux sanguins de 26 % lorsque le son plait et une diminution de 6% lorsqu’il ne plait pas. De plus, la musique qui suscite le rire dilate de 19% les vaisseaux et celle qui relaxe, de 11%.