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la jolie chevre qui court dans les pres
23 novembre 2008

E. Les banques alimentaires se vident (243 mots)

La crise économique se ressent maintenant partout à Montréal. Les gens fréquentent de plus en plus les banques alimentaires, où la demande ne cesse d’augmenter. Plusieurs organismes, dont Moisson Montréal, entre autre, récupèrent les surplus alimentaires de fournisseurs, de grossistes, de manufacturiers et de producteurs agricoles afin d’aider les gens dans le besoin à s’approvisionner en nourriture. En octobre, Moisson Montréal a enregistré une hausse de 50 % des demandes d’aide. Pour la directrice générale de l’organisme, Johanne Théroux, ceci est tout de même un bon signe puisque cela prouve que les gens osent à présent demander de l’aide. Environ la moitié de la clientèle des banques alimentaires est constituée de parents qui viennent compléter l’épicerie familiale.

En plus des demandes, qui sont à la hausse, on remarque une baisse flagrante de dons pour les banques alimentaires. Ce phénomène s’explique du fait que les épiceries, prudentes, surveillent mieux leur stock, s’organisent pour produire moins de surplus et de lots non-conformes ou mal étiquetés.

Moisson Montreal doit à présent s’adapter à la crise. L’organisme doit lui aussi s’assurer de ne pas perdre d’aliments parce que les dons sont imprévisibles. Ainsi, si un gros chargement de légumes arrive à la fin de l’été et que les petites banques alimentaires qui s'approvisionnent à Moisson Montréal ne prennent pas tout, l’organisme en ferra de la soupe au lieu de les laisser pourrir. Avec les récoltes des petits fruits, ils pourront faire de la confiture ou les congeler.

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