4. Interêt suspect pour le Grand-Nord (208 mots)

Samedi dernier, Stephen Harper a rendu visite aux habitants d’Iqaluit, au Nunavut. S’armant de nouvelles stratégies dans le but de remporter la course aux élections 2008, il fait des promesses au Grand-Nord canadien qu’il considère maintenant comme une de ses priorités. Mais le manque de logements, les conditions d’éducation chez les jeunes et la pauvreté de la population ne sont pas les problèmes que le gouvernement semble vouloir prendre en main. En effet, Harper disait vouloir établir un «bureau satellite», qui serait d’une grande utilité pour les projets des ressources naturelles dans le Grand-nord. Évidement, tout ce qui intéresse réellement le chef du parti conservateur met en jeux des aspects économiques fortement liés avec les réserves de pétrole et l’exploitation de ressources naturelles dans le fond marin de l’Arctique. Pour plusieurs habitants de la région, le réchauffement planétaire est la problématique la plus importante puisqu’ils en sont directement menacés et que les conséquences en sont grandes. En effet, la fonte des glaciers cause des bouleversements majeurs dans le mode de vie des personnes résidant à Iqaluit. Harper n’est pas le seul à s’intéresser au Grand-Nord pour des raisons semblables. Plusieurs autres pays voient en ce territoire, sinon son  emplacement stratégique, beaucoup d’intérêt dans les ressources naturelles qu’il renferme.